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 Journal d'un dominant

  

Pourquoi une relation BDSM ?

  

 

 

Je suis venu au BDSM il y a plus de 20 ans en accédant au fil de mes relations, (alors très sensuelles et imaginatives je crois, mais aussi plus « classiques » )  aux demandes implicites de mes partenaires féminines.

J’ai découvert ainsi chez mes amoureuses d’alors la recherche d’une  relation un peu trouble, l’envie souvent inconsciente d’une forme de violence incandescente librement consentie et souterrainement recherchée, voire  parfois explicitement  avouée à laquelle je me suis prêté de bonne grâce car je dois convenir honnêtement qu’elle trouvait un écho en moi-même.

Et c’est ainsi que chemin faisant, tel Monsieur Jourdain, j’ai progressivement pratiqué le BDSM sans le savoir…trouvant dans cette relation une intensité particulière et exigeante, requérant des deux protagonistes une volonté partagée d’aller chercher tout au bout de soi, la force d’aller loin, repoussant ainsi toujours plus loin leurs limites respectives. 

Il faut une forte dose d’idéalisme pour vouloir ainsi pousser l’humain dans ses derniers retranchements, le plus souvent à rebours de son éducation, de la bienséance et de son amour propre. Il faut aussi une force d’âme et de caractère peu commune dans cette recherche assumée de soi-même. (C’est pourquoi d’ailleurs dans la vie de tous les jours les vraies soumises sont toujours des femmes de caractère dotées d’une forte personnalité).  Il faut aussi chez les deux êtres une grande finesse psychologique. 

 

- Le Maître en décryptant et précédant les désirs secrets de sa soumise pour la pousser toujours un peu plus, dans ses derniers retranchements, et en l’aidant à s’affranchir des obstacles physiques et mentaux qui entravent sa progression, sans jamais toutefois dépasser une sorte de seuil d’acceptation, qui correspond à ce que la soumise se sent apte à endurer en cet instant.

 

-La soumise est sans aucun doute, la vraie Maîtresse du jeu, elle qui par ses paroles, ses attitudes, ses actes, ses regards, ses cris, ses gémissements et ses tentatives souvent malheureuses de désobéissance, voire ses velléités de révolte, poursuit un double objectif : « tester » la qualité de domination de celui qui prétend  être son « Maître » dans lequel elle doit avoir une confiance totale pour pouvoir le gratifier du spectacle de son extrême abandon et de la totale reddition de ses tabous et de ses barrières physiques et mentales.

Le deuxième objectif de la soumise étant de guider implicitement son Maître sur les chemins qui la mènent à sa propre recherche d’elle-même. Recherche d’une attitude femelle totalement consentie au terme d’un parcours au cours duquel auront alternés, ou se seront mêlés l’obéissance, l’humiliation, les désirs, les appréhensions, les cris, les gémissements et aussi parfois la douleur, les  peurs, les pleurs, les cris, les jouissances successives, parfois jusqu’alors inconnues d’un corps tout entier sollicité qui s’exprime et exulte par tous ses pores et tous ses orifices.          

Au terme de ce parcours la soumise conçoit une légitime fierté à être ainsi allée tout au bout d’elle-même, en ayant assumé une forme d’animalité sous jacente sans cesse réprimée depuis l’enfance et enfin exaltée. Et à avoir éprouvée  l’intense et insondable propension femelle à la jouissance sans entrave sous un regard  extérieur qui ne juge ni ne condamne mais qui tout au contraire, récompense par la tendresse, l’affection, les caresses.

 

Sucrée/salée telle doit être en effet, à mon sens les saveurs de cette relation à toutes ses étapes. Savoir exiger beaucoup et toujours,  savoir récompenser par des mots tendres, des caresses, des échanges de regards, des étreintes chaleureuses. Assurer la soumise que celui qui est en face d’elle ne porte pas un jugement négatif ou méprisant mais sait tout au contraire apprécier le cadeau qui lui est ainsi donné. Savoir toujours que derrière la soumise, la femelle, il y a la sensibilité de la femme et parfois de l’enfant. Et savoir reconnaître que cette femme à ses pieds, humiliée, agenouillée, battue même , est une femme d’exception, qui a eu le courage d’aller au bout d’elle-même sans faillir ni défaillir, sans s’abriter derrière d’inutiles coquetteries, gloussements ou faux semblants…En somme une femme reine et putain ! Une femme !     

 

 

des goûts et des couleurs

 

 

 Il n'y a pas à mon sens de relation BDSM sans dimension esthétique.

Mots et maux: plaisir des mots en forme de clins d'oeil impressionnistes en signes de connivence et de reconnaissance ....L'auteur de ce blog écclectique par nature et par goût, est aussi secrétement amoureux de la littérature et des mots: Proust, Céline, Flaubert, Pessoa..Mais aussi Bataille et Klossovski..Et tant d'autres en vérité!

Des regards : peu importe l'esthétique classique ou baroque (Quoique les colonies d'angelots harmonieusement égarés dans les stucs ne me laissent pas indifférent!)...

Hymne à la sensualité: éclat des chairs d'un tableau de Boucher, mélancolie : les parcs rêveurs de Watteau, esthétisme: les rouges éclatants de Véronèse ...

Les maux:

En un regard voici la douce intimité d'une chair paresseuse et marquée, secrètement révélée par l'indiscrétion calculée d'un miroir ...Et sur les chairs lisses ainsi entrevues se lisent de fines zébrures parallèles que l'odalisque impétrante arbore fièrement creusant un peu plus sa cambrure...

De douces caresses succédent aux folles morsures du cuir.  La main fiévreuse et apaisante suit à présent en douceur les entrelacs subtils des lanières... La bouche étouffe de baisers dévorant le cri de délivrance d'une bouche enfin libérée du baillon...

Maux et mots: délices: Enfers et paradis..paradis et enfers! Le bleu du ciel entrevu dans la splendeur des braises....

 

 

Jeux et enjeux....1

 

 

Quelle étrange inclination incite le dominant à descendre toujours plus loin en soi en recherche de la part  obscure recluse dans les abymes de son inconscient?

Réponse difficile:  en partie, l'approbation implicite au vieil adage gravé sur le fronton du Temple de Delphes consacré à Apollon, où l'on pouvait lire : « connais-toi toi-même, laisse le monde aux Dieux ». Message essentiel, approfondi par Socrate, symbolisant l’entrée de l’occident dans une quête de sagesse et pour l'individu, divine invitation au voyage vers et à l'intérieur de soi pour aller ensuite vers les autres et le monde. Un voyage à entreprendre toutes affaires cessantes, un cheminement solitaire et exigeant tout au long de son existence... L'enjeu en est essentiel: par cette connaissance je connais alors à la fois le pire ennemi en moi-même: failles, perversions, défauts,  faiblesses... et potentiellement son meilleur allié: qualités, talents, aspirations profondes.... Questionnements, idées, étonnements, hypothèses,  impressions et réponses provisoires. Le message est un multiplicateur de pensées qui ouvre, comme tel, des espaces de liberté.  Mais peut-on estimer connaître son vrai "soi-même"? Et les autres hommes (et femmes!) peuvent-ils en être un miroir parfait ? La soumise un miroir de soi? Un miroir grossissant de ses envies et de ses propres faiblesses, de l'étendue de son pouvoir? Il est vrai que la recherche du pouvoir est une composante essentielle de la relation...même s'il est souvent illusoirement et furtivement reflété dans le regard de la soumise qui, à genoux, insidieusement défie...

 

 

 

 

Réminiscences

 

Réminiscences

 

Elles sont venues chez moi, des quatre coins de l'horizon puis y sont retournées tous les diables à leurs trousses ... A la fois si semblables dans leur quête obstinée d'elles-mêmes et toutes différentes dans leurs apparences, leurs cheminements, leurs espoirs et leurs secrets désirs. Certaines à la peau de bébé jouissaient en petits cris étouffés dans le creux des bras dissimulant leurs yeux, d'autres, fières et altières, venues crânement à moi comme l'on va au supplice, d'autres encore au corps long et délié acquiesçant à l'avance à l'abandon d'elles-mêmes...Toutes fièrement parées de leur riche attirail d'esclave consentante, le corps magnifié par l'étreinte du cuir noir, qui, tel un serpent sinueux accroché à leurs seins et leurs hanches, les assujettissait fermement au poteau, lieu de l'alternance secrètement désirée, de souffrances et jouissances désormais imminentes. Cérémonie secrète où, par cravache interposée, se joue mystérieusement l'union des corps exultant et des âmes curieuses d'elles-mêmes... Sous l'effet de cette étrange liturgie l'esprit vacillant, s'égare en un monde parallèle, à l'espace-temps indéfiniment étiré, dans la volupté des frissons suscités. Ces instants rares et à présent lointains survivent dans la mémoire des lieux, qui à présent silencieux, demeurent indéfiniment imprégnés de la fugitive présence de ces volontaires captives.

Nostalgiques flashs backs : le plâtre des murs murmurent et les sols se désolent de l'absence navrante de ces belles rampantes aux corps étirés, pliés sous le joug d'indicibles jouissances. L'air vibre encore de leurs voix lointaines et de l'écho de leurs cris résonnant à l'envi: plaintes à peine feintes, gémissements étouffés sous le bâillon, timides confidences, confessions en longs murmures en des danses désordonnées où les corps s'affolent sous la morsure des lanières... Regards hagards, requêtes timides, sarabandes des demandes : « encore, s'il vous plaît... », « pitié...», « pas sur les seins... », et des remerciements : « Oh merci Maître...Merci.... », «  Je vous sais gré de cette jouissance mon Maître.... ». Les miroirs conservent en leur tain les images des belles aux corps enluminés, jouissance et souffrance mêlés et leurs gestes amoureux de geishas attentives, écartelées en d'obscènes et sublimes postures prises pour le plaisir de qui les regarde ...Croupes largement creusées par la cambrure imposée, cuisses distendues sous l'effet des lanières qui les assujettissent, mystère ombreux d'un sexe écartelé par des mains fébriles et désireuses de montrer plus intimement et plus crûment encore... Alors leurs orifices distendus sous l'effet d'étreintes successives quémandaient, avides, le comblement désiré de leurs insatiables béances et leurs corps humides, sueur, foutre et cyprine mêlés, semblaient se liquéfier délicieusement dans les moiteurs d'un lit...A cet instant je vous revois distinctement, adorables suppliantes agenouillées dans l'abdication totale de votre fierté, offrant à mon regard comblé, l'image intime et bouleversante de femelles insatiables: front plissé, joues écarlates, yeux cernés, parcourus d'éclats fiévreux avant que d'être révulsés vers le cœur du bouillant chaudron de vos infinies jouissances ...Vos corps épuisés unis au mien, assistaient alors, incrédules, à la métamorphose des lieux : murs palpitants, virant au gris, plafond s'égarant vers un ailleurs lumineux aux limites incertaines, jusqu'aux confins des limbes amoureuses où les âmes déjà, exultent ...Enfer et paradis, paradis et enfer. Mille morts, mille soleils, mille jouissances...

 

Découverte...

 

 

La découverte

Fort troublant instant que celui dans lequel une femme inconnue ou quasi inconnue acquiesce au dévoilement total de son corps qui, dans une absolue nudité, de préférence avec les yeux bandés, s'offre instantanément et crûment au regard d'un homme qu'elle ne connaît pas. Plus touchant encore est l'exposition immédiate de son intimité la plus secrète qu'il n'est usuellement d'usage de ne montrer qu'en dernière instance dans une relation amoureuse. L'offrande absolue d'un corps dévoilé à totale disposition de celui qui le contemple et qui, en position désormais de tout exiger, somme l'impétrante de signer son absolue reddition en s'ouvrant des deux mains, rendant plus visibles encore, des orifices palpitants. Ces lieux sombres et secrets, désormais exhibés en totale obscénité, deviennent bientôt humides sous les effets jouissifs de l'humiliante situation, où, partagé entre crainte et appréhension de ce qui va advenir, l'esprit de l'impétrante s'égare dans le secret désir d'en montrer plus encore, en un muet acquiescement à un prévisible et total abandon.

Appartenir pour ne plus s'appartenir, tel est en effet, l'enjeu. Désormais disposée à tout offrir cette femme qui, peu de temps avant ces moments arpentait, hautaine, les dédales de la ville, devient catin consentante et pantelante, se dépouillant de toute pudeur et bienséance pour s'en remettre totalement aux désirs les plus pervers d'un parfait inconnu qui n'a nulle intention de la ménager. Un inconnu qui la détaille et l'inspecte minutieusement, y compris dans ses lieux les plus intimes, la fouillant bientôt sans vergogne afin d'éprouver l'état présent de ses orifices qui désormais s'ouvrent encore, sans retenue à l'impatiente et impitoyable exploration. La voici, bientôt sommée, de relever haut ses jambes et d'écarter à deux mains ses cuisses pour s'offrir plus encore, à la curiosité d'un regard exigeant bientôt secondé par un éclairage approprié associé à un impitoyable instrument d'écartèlement de ses deux orifices désormais totalement et obscènement béants...Allongée sur la table et bientôt fermement maintenue par des liens, voici notre impétrante de plus en plus ouverte et dilatée, totalement dépourvue de toutes velléités de réappropriation et réduite à sa situation de femelle primitive, un pur objet pleinement consentant jouissant à l'avance de vices et sévices qu'à la fois elle redoute et espère, à présent, imminents...

 

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